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Une belle rencontre peut guérir une mauvaise journée

Édito du dimanche 23 avril

par le diacre Hervé Lejeune

pour les Clés, feuille d'information paroissiale

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Une belle rencontre peut guérir une mauvaise journée


Les lectures de ce 3ème dimanche de Pâques continuent de nous interroger sur notre capacité à reconnaître le Christ ressuscité dans notre vie. L’évangile des pèlerins d’Emmaüs nous propose plusieurs enseignements sur la présence du Christ à nos côtés et sur la manière de reconnaître cette présence. Nous ne sommes pas comme Paul qui, sous l’effet d’une nuée tombe de son cheval, reconnait le Christ et se convertit. La reconnaissance du Christ, à nos côtés dans notre vie, est souvent plus discrète, plus intime.

Cette intimité ne doit cependant pas rester dans l’entre soi. Tôt ou tard elle doit rayonner dans notre église et au-delà. Car rencontrer le Christ, c’est aussi partager la joie de la résurrection le plus loin possible. C’est porter une joie, une espérance.

Reconnaître le Christ, c’est aussi, à un moment difficile de nos vies, la rencontre d’un étranger qui peut donner un sens à nos difficultés par sa présence et ses paroles. C’est ce que peuvent vivre celles et ceux qui, dans notre paroisse, dans les maraudes ou à Hiver Solidaire rencontrent l’inattendu. Une belle rencontre peut guérir une mauvaise journée comme une bonne prière peut aussi guérir d’une mauvaise journée. Oui, la prière est une autre manière de reconnaitre le Christ dans nos vies en allant le chercher car il nous attend.

Dans certaines circonstances particulières, dans nos combats, reconnaître la présence du Christ peut être un soutien sans égal. C’est souvent le cas quand nous sommes confrontés à la mort. J’entendais il y a quelques jours un porte-parole de l’église ukrainienne dire combien la guerre dans son pays a rapproché les Ukrainiens de l’église. Même les athées prient aujourd’hui disait-il.

Reconnaître le Christ à nos côtés, c’est aussi reconnaître les grâces dans nos vies quotidiennes, tous ces grands et petits bonheurs que nous pouvons vivre. C’est apprécier nos libertés car le Christ à nos côtés est liberté ; la liberté de la joie, de l’espérance et du salut : le sens donné à notre vie car comme le dit le psaume de ce dimanche : Tu m’apprends le chemin de la vie : devant ta face, débordement de joie.

Comme les disciples, laissons-nous transformer par la présence de Jésus ressuscité. Sachons le reconnaître à nos côtés chaque jour, comme au sacrement de l’eucharistie !


Hervé LEJEUNE, diacre

Textes du dimanche



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