Édito du dimanche 9 mars
par le père Jacques de Longeaux
pour les Clés, feuille d'information paroissiale
Pâques, le temps de l’allégresse
Voici venu le temps de l’allégresse. Après le Carême, temps liturgique de la pénitence et de la conversion, les cinquante jours du temps pascal sont le temps liturgique de la joie. La joie chrétienne naît de la foi en Jésus ressuscité, vainqueur pour nous du péché et de la mort.
Le tombeau est ouvert, la pierre qui en obstruait l’entrée est roulée de côté, l’intérieur est vide à l’exception des linges qui enveloppaient le corps de Jésus. Marie-Madeleine, les apôtres, les disciples d'Emmaüs rencontrent un inconnu qu’ils reconnaissent à chaque fois à un signe : un prénom prononcé, les cinq plaies, le pain rompu, la pêche surabondante.
Notre foi et notre joie sont fondées sur le témoignage de ces hommes, de ces femmes, qui ont attesté avoir vu Jésus vivant. Ils sont allés jusqu’au bout du monde connu d’alors pour proclamer cette Bonne Nouvelle : en Jésus les promesses de Dieu sont accomplies, la mort est traversée, les portes de la vie sont ouvertes. Nous avons toutes les raisons de croire que leur témoignage est véridique. L’Esprit Saint le rend sans cesse actuel.
Pourtant nous sommes davantage marqués par les efforts de Carême que par la joie pascale. Pourquoi ne pas faire aussi un “effort de joie” ? Pourquoi ne pas nous efforcer d’avoir une “tête de ressuscité” plutôt qu’une “face de carême” ? Pas une joie artificielle, forcée, superficielle, mais cette joie profonde que donne l’Espérance.
Oui Jésus est vraiment ressuscité ! Ouvrons nos cœurs à la joyeuse nouvelle.
Père Jacques de Longeaux
Textes du dimanche