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Il vaut mieux pour vous que je m’en aille (Jn 16,7)

Édito du dimanche 14 mai

par le père Grégoire Froissart

pour les Clés, feuille d'information paroissiale


Il vaut mieux pour vous que je m’en aille (Jn 16,7)


Dans les dernières semaines du temps pascal, la liturgie nous fait entendre, aux messes du dimanche et de la semaine, le discours de Jésus après la Cène (Jn 14-17). À l’approche de sa mort, celui-ci a réconforté les disciples affectés par son départ et a prié pour eux. Ce discours nous est aussi destiné, à nous qui sommes devenus ses disciples après l’Ascension et ne l’avons jamais connu de manière sensible.

Si les premiers disciples ont eu le privilège de connaître le Christ de cette manière, c’était moins pour leur bien propre que pour celui de l’Église, fondée sur leur témoignage. Pour tous, il est plus profitable que le Christ, par sa mort et son Ascension, soit entré avec son corps dans la gloire du ciel et ne soit désormais plus visible aux yeux du corps. En effet, son départ stimule l’exercice :
· de notre foi, parce qu’il nous invite à le considérer comme un sauveur, qui n’est pas seulement humain, mais divin : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi (Jn 14,1).
· de notre espérance, parce que la glorification totale de sa nature humaine est la promesse de la nôtre : je pars vous préparer une place (Jn 14,2).
· de notre charité, parce qu’il nous montre que notre trésor est dans les cieux et que nous pouvons déjà commencer à jouir de ce trésor en imitant sa vie sur la terre : quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi. Pour aller où je vais, vous savez le chemin (Jn 14,3-4).
P. Grégoire Froissart

Textes du dimanche



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